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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 19:52

Cette affaire fait beaucoup de bruit et c'est normal afin de savoir pourquoi les personnes ont été assassinées. Ce qui n'est pas normal c'est la récupération politique qui en est faite. De tout temps nous avons assisté à des affaires de ce genre. Chaque fois les lampistes ont trinqué et les responsables politiques (malgré leurs aveux) n'ont pas été inquiétés.

 

le-rainbow-warrior-i-dans-le-port-auckland.jpg

 

10 juillet 1985.L'équipage du Rainbow Warrior a jeté l'ancre à Auckland avant de mettre le cap sur Moruroa pour protester contre les essais nucléaires français. Il est près de minuit lorsqu'une explosion secoue le bateau. Les membres d'équipage se mettent rapidement à l'abri. Le photographe néerlandais Fernando Pereira décide néanmoins de retourner à bord pour récupérer son matériel photographique. Ses camarades ne le reverront pas vivant. Une deuxième charge explosive éventre la coque du bateau.

 

  L'attentat du Rainbow Warrior devient une affaire d'Etat. L'enquête met rapidement en évidence la responsabilité des services secrets français. Deux agents de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), Dominique Prieur (2) et Alain Mafart (3), qui se faisaient passer pour mari et femme (les faux époux Turenge), sont arrêtés par la police néo-zélandaise et inculpés de meurtre.

Le 22 septembre, le Premier ministre Laurent Fabius reconnaît publiquement sa responsabilitéet celle des services secrets français. Deux mois plus tard, Dominique Prieur et Alain Mafart sont condamnés à 10 ans de prison. Ils ne passeront au bout du compte que trois ans derrière les barreaux. En 1987, le gouvernement français est contraint de verser 8, 15 millions de dollars à Greenpeace.

En 2005, la polémique rebondit. Des extraits d'un rapport de l'amiral Pierre Lacoste (4), ancien chef de la DGSE, sont publiés par le journal
Le Monde. Le document met directement en cause le président de l'époque, François Miterrand. "J'ai demandé au président s'il m'autorisait à mettre en oeuvre le projet de neutralisation que j'avais étudié à la demande de M. Hernu (alors ministre de la défense). Il m'a donné son accord en manifestant l'importance qu'il attachait aux essais nucléaires", écrit Pierre Lacoste. Plus de vingt ans après les faits,

l'affaire n'en finit pas de remuer les eaux troubles de la Vème République.

 

On peut se rappeler: Le sang contaminé .... Les farines animales et la vache folle

 

 

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